photo Ciné-club : Classe tous risques

Ciné-club : Classe tous risques

Geispolsheim 67118

Le 16/12/2025

Gangster recherché par la police, Abel Davos (Lino Ventura) s’est réfugié en Italie avec sa femme Thérèse et leurs deux enfants. Suite à un hold-up à Milan, ils décident de rentrer clandestinement en France. Mais, surpris par les douaniers sur une plage de Menton, Thérèse est tuée. Resté seul avec ses enfants, Davos fait appel à ses anciens amis parisiens du Milieu, leur demandant de venir les chercher à Nice. Ils lui envoient un homme sûr, Éric Stark (Jean Paul Belmondo), au volant d’une ambulance. Mais tout se complique à leur arrivée dans la capitale…Magnifique film de Claude Sautet. Comme toujours, ce sont les personnages et les relations qu’ils tissent qui sont au centre des préoccupations du cinéaste. La chaleur de l’amitié est admirable qui unit sans réflexion, nette, franche, naturelle, quasi innée, les deux personnages joués par d’excellents Belmondo et Ventura.Sautet parvient à nous embarquer dans ce voyage intense. La précarité d’une cavale rend forcément les choses plus compliquées, mais quand en plus il y a les enfants, cela devient plus que difficile. On retrouve la pudeur qui colle à la peau des films de Sautet, cette délicatesse qui émeut plus que tout. Le[...]

photo Ciné-club : Au revoir les enfants

Ciné-club : Au revoir les enfants

Geispolsheim 67118

Le 20/01/2026

Durant l’hiver 1943-1944, dans la France occupée, Julien Quentin, 12 ans, est pensionnaire dans un collège catholique tenu par les pères carmes. Il se lie d’amitié avec un nouvelélève, Jean Bonnet, un garçon brillant, fier et mystérieux. Julien finit par comprendre le secret de son ami : son nom n’est pas Bonnet mais Kippelstein : il est juif.Un froid matin de janvier 1944, à la suite d’une dénonciation, la Gestapo fait irruption au collège. Le père Jean, résistant clandestin, et trois enfants juifs sont emmenés. En quittant le collège, le père Jean a ces derniers mots : « Au revoir, les enfants »Le film dépeint une sorte de choc entre l’insouciance des enfants et la France occupée dans laquelle ils vivent. A la fois cruels et tendres entre eux, ils grandissent dans ce climat de méfiance envers les Allemands, et dans cette France divisée, entre les nazis et leurs sympathisants, ceux qui résistent et ceux qui restent passifs. Les enfants sont à chaque génération symboles d’espoir et c’est cet espoir enfantin, cette insouciance qui allègent le film et le portent. Le film vous sera présenté par Jean-Jacques Nuss qui animera un échange après la séance.Le bar associatif vous[...]

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